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La PCC a repris des couleurs!

Révolution moderne en 1958, tramway emblématique aux yeux des stéphanois après 40 ans à leur service, les motrices PCC sont on ne peut plus importante dans l'histoire des transports urbains de Saint-Etienne. La motrice PCC n°502, jusqu'alors exposée au musée et avec sa carrosserie extérieure rétablie aux teintes d'origines, ne pouvait pas encore accueillir de visiteurs en raison de son état intérieur. A l'occasion de la fermeture impliquée par la situation sanitaire actuelle, les bénévoles ont, mercredis après mercredis, travaillé à la remettre en état pour enfin pouvoir l'ouvrir au public. Retour sur cette restauration.

la motrice PCC 502 attendant sa restauration
la motrice PCC 502 attendant sa restauration

L'état originel en photos (avant travaux 2021)

Avant notre intervention, l'extérieur de la rame avait déjà été restauré en état de 1958, et des pièces d'origine étaient stockées à l’intérieur de la rame. Jusqu’à présent, des objets historiques avaient été installés afin d'être visible par les vitres. Toutefois, la rame en elle-même était usée, et le poste de conduite détérioré par les quarante ans de service de la rame.



Les travaux sur le poste de receveuse

Nous disposions déjà au début des travaux de toutes les pièces nécessaires à la restauration, et notamment d'un poste de receveuse. Retiré de tous les véhicules en service dans les années 1980 et remplacé par une banquette, ce poste servait, à l'époque où la montée par l'arrière était encore obligatoire, à vendre les titres de transports, jusqu'à l'évolution de la billetique et l'apparition des distributeurs automatiques.


Si l'emplacement du poste avait été conservé, nous avons dû faire face aux dégâts du temps. La pièce, issue d'un magasin de vieilles pièces détachées, était usée après une vingtaine d'années d'usage. Le boitier permettant l'ouverture des portes était manquant, et il fallut le reconstituer à partir de simples photographies et de l'expérience professionnelle sur les véhicules des membres de l'association.

Le poste de receveuse en état original.
Le poste de receveuse avant remise en état

La peinture du poste était elle aussi bien abîmée, et nous avons donc repeint l'ensemble du poste avec la teinte originale. La tablette supérieure nous a donné davantage de fil à retordre car était très abîmée. Après un colmatage des trous et un ponçage en bonne et due forme, elle fut magnifiée à la peinture noire martelée.



Les travaux sur le poste de conduite

Le poste de conduite connaissait surtout l'usure et l'absence de ses boutons d'origine. Nous avons donc entrepris son démontage, sa remise en peinture, ainsi que la mise en place de boutons choisis à partir des photos d'archives.



Les travaux sur la structure globale

Au niveau du reste de la rame, l'usure a elle aussi fait son oeuvre. De nombreux sièges étaient manquants ou détériorés, et nous avons eu recours à notre stock de pièce détachées d'époque pour tout restaurer. Les sièges ont été repeints en noir et en argenté, les assises ont été nettoyées. De plus, l'ensemble des parties murales ont été repeintes en blanc pour plus de clarté. Les autocollants d'origine de 1980 et 1958 ont ensuite été reproduits et recollés, avec les autocollants de 1980 sur la face gauche et ceux de 1958 sur la face droite de la rame, qui a traversé les époques.



A l'intérieur de la rame, certaines assises n'étaient pas en simili-cuir comme en 1958, mais en revêtement velours. Il s'agissait de fauteuils rénovés dans les années 1980 pour améliorer le confort: en effet, de la mousse avait été collée sur l'assise d'origine puis recouverte par une housse effet velours. Afin de nous rapprocher au plus de l'aspect de 1958 et d'assurer une homogénéité dans la rame, il nous a fallu décoller cette mousse, retirer le velours et bien entendu nettoyer l'assise originale qui demeurait sous des couches de colle!


Nous avons également constaté l'absence d'une plaque murale sur une des parois de la PCC. C'est une pièce détachée provenant le la rame n° 506 qui nous a permis de la remplacer et de terminer la restauration.


Notre entreprise de nettoyage a ensuite procédé à la remise en état de la moquette du plafond et des parois murales. Celles-ci n'étaient pas présentes à l'origine en 1958 et avaient été rajoutées en 1981, mais leur retrait aurait endommagé sévèrement la rame, aussi avons nous préféré les conserver et raviver leur aspect.


Découvrir la PCC avec Entre les Lignes

Emissions réalisées juste avant le début des travaux, lors de la planification de la restauration.


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